Publié dans Economie

Tourisme - Un millier de croisiéristes débarquent à Toamasina  

Publié le lundi, 13 février 2023

Arrivé à bon port, le paquebot Costa Deliziosa, portant pavillon italien, a accosté hier dans la ville du grand port, avec près d'un millier de visiteurs à son bord. Parmi eux, les Français sont majoritaires - représentant 1/4 des passagers, suivis de près par les Italiens et les Allemands. On compte aussi des Suisses, des Espagnols et des Autrichiens qui n'ont eu qu'une seule journée pour découvrir les atouts touristiques de Toamasina. Malgré une modeste capacité d'accueil, le passage du paquebot Costa Deliziosa constitue tout de même une manne pour les opérateurs touristiques de la Région d'Atsinanana, se réjouissant de cette opportunité qui arrive en basse saison. 

Pour rappel, ce voyage a été annoncé par la compagnie Costa Croisières pour une durée de 128 jours où les croisiéristes pourront découvrir trois océans et plus d'une cinquantaine de destinations dont la ville de Toamasina ainsi que ses parcs naturels et marchés locaux. Cette croisière permettra aux passagers de découvrir quelques-uns des plus beaux trésors de l'océan Indien. « C'est tout de même l'un des plus luxueux navires de croisière italiens, et ce, malgré son envergure. Cela constitue pour nous une occasion de faire tourner notre fonds de commerce, même pour une journée en ces périodes où les fréquentations touristiques  nationales et internationales se font rares », s'enthousiasme le gérant d'un établissement hôtelier situé dans le centre-ville de Toamasina. La majorité de ces croisiéristes peuvent débarquer pour découvrir la nature et la biodiversité de la Grande île dans le cadre des excursions marines et terrestres organisées en une journée. A part les visites, ils se rendent également au marché de « Bazary Be » pour acheter des articles de souvenirs, surtout les produits artisanaux. Il peut également y avoir des animations culturelles et folkloriques. 

Iles vanille

Notons que ce type de bateaux de croisière travaille avec un tour opérateur local. La réservation s'effectue une année avant le départ pour ses clients. Dans la foulée, la population locale tire directement des retombées économiques positives du tourisme de croisière, lequel représente désormais un produit rassemblant les pays membres des Iles Vanille dont Madagascar pour la promotion de la destination Océan Indien. « Madagascar a tous les atouts pour exploiter le tourisme de croisière dans le cadre du développement de l'économie bleue. Il s'agit d'une manne sur le plan économique. Nous, les opérateurs touristiques, allons tirer profit de l'extension du port de Toamasina. Nous remercions également l'Etat d'avoir annulé les droits de visa pour les croisiéristes car cela représente le prix d'une excursion », rajoute notre gérant. 

Par ailleurs, en tant que pays membre des Iles Vanille regroupant toutes les îles de l'océan Indien, Madagascar, par le biais du ministère du Tourisme et de l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), a participé à l'Assemblée générale des Iles Vanille. Toutes les îles ont été représentées à cette réunion et ont pu faire le point sur la situation du secteur touristique dans leur pays respectif. Ces échanges ont permis aux différents acteurs touristiques de discuter, à travers des conférences, à propos de différents thèmes comme le développement des croisières durables, le tourisme inter îles dont la mise en place du « pass tourisme » (facilitation des visas) et la promotion commune visant des grands pays émetteurs. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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